Aujourd’hui c’est un de ces jours où je me mets à avoir peur, peur des choix que j’ai fait, peur d’avoir quitté le boulot que je faisais depuis plusieurs années, peur de ce que vont m’amener les prochains mois, de ce que je vais découvrir en moi en démarrant ma formation en janvier, peur du changement, de l’inconnu, du nouveau boulot que j’ai choisi…j’ai peur, je flippe, j’ai mal au ventre…Alors je m’assois quelques minutes pour essayer d’arrêter de stresser, pour réfléchir, prendre le temps de me demander pourquoi je ressens tout ça d’un coup, qu’est ce qui se passe au fond de moi?

Ce matin, je suis passée rendre visite à toute l’équipe de mon ancien boulot à l’agence. En discutant, je prends pleinement conscience que la vie a continué sans moi; L’agence a plein de nouvelles idées, des nouvelles recrues efficaces et développe des projets dont on parlait depuis un moment mais que je n’avais plus l’énergie ou l’envie de porter à l’époque… Je crois que ça me renvoie tout à coup une image négative de moi, comme si tout allait mieux maintenant que je ne suis plus la … oui c’est ca, en fait, j’ai pas mal au ventre, j’ai juste mal à mon amour propre, parce qu’au fond de moi, j’espérais être (un peu) indispensable je crois. Alors voila, j’ai craché ma Valda et maintenant que les choses sont dites (enfin écrites) je sens que j’arrive à faire un pas de côté, à regarder la situation d’un peu plus loin et avec un peu plus de légèreté: oui tout va bien dans mon ancien boulot, l’agence se développe, a plein de nouveaux projets et fait tout cela (très bien!) sans moi. Je prends du recul et cela me permet aussi de penser à moi plus positivement en me disant que ma route est ailleurs maintenant vers de nouveaux challenges et qu’il n’est plus temps de se dire « et si j’étais restée »…

une photo qui n’a rien à voir avec ce billet, enfin si, un peu, c’est une photo de moi sereine, calme, presque zen…