Une belle parenthèse

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je suis sortie du travail, j’ai marché avec le coeur plus léger que d’habitude, avec le sentiment de marcher dans la rue sans l’urgence de cette deuxième journée qui m’attend habituellement, comme chaque parent, chaque soir.

Pas d’enfants à aller chercher à l’école, pas de dîner à préparer, de bain à donner, de chamailleries à désamorcer, d’histoires du soir à raconter, d’enfants à border…

Les filles sont parties en week-end chez leur Mamie Choco.

Ce week-end à la maison sans les enfants nous l’envisagions depuis un moment, sans passer le cap. Pas facile de faire garder nos deux têtes blondes, vue leur énergie et vues les difficultés d’endormissement de Notre Petite. Ce vendredi, pas d’école en raison d’une troisième journée de grève depuis le début du mois. Mamie Choco a gentiment accepté de prendre les filles chez elle et la journée s’est transformée en week-end. Nous avons été agréablement surpris par Notre petite, qui n’est plus du tout petite, et qui était ravie de passer le week-end chez sa Mamie.

Nous nous sommes donc retrouvés avec Lulu, nous avons dîné tous les deux dans un chouette resto, comme nous le faisons très souvent quand les filles sont gardées par leur super babysitter. Mais ce soir là, en rentrant chez nous, tout était différent; Nous avons trouvé  une maison emplie de silence et de calme, notre maison  semblait toute vide d’elles.

Presque 4 ans que nous n’avions pas vécu cela. l’été dernier, nous étions déjà partis sans elles, mais nous n’étions jamais restés chez nous, sans elles.

Nous avons retrouvé ce que nous sommes sans nos filles. Nous avons pu être simplement nous, nous seuls, nous deux. Nous avons pris le temps de faire des choses simples: Lire pelotonnés dans le canapé; Écouter la radio tranquillement le samedi matin, sans avoir à expliquer les infos aux enfants; Aller aux toilettes, sans avoir une petite tête qui nous accueille à la sortie; Se réveiller à l’heure que nous voulons; décider de ne pas déjeuner, ou au contraire de déjeuner à 16 heures… Et surtout ce silence, ce silence qui prend toute la place.

Ce week-end nous a fait un bien fou,  mais après quelques heures, nous étions déjà comme des drogués en manque, en manque d’elles, de leur odeur, de leurs rires, de leurs questions, de la douceur de leurs mains, de leurs rires… Toutes ces petites choses qui justement prennent toute la place dans nos vies.

Ce dimanche, nos retrouvailles ont été douces et joyeuses. nous étions, avec Lulu, très disponibles pour elles, nous avons joué tous les quatre, au « mille bornes », fait la ronde en chantant « le facteur n’est pas passé ». Nous nous sommes baladés sous la pluie et nous nous sommes serrés tous les quatre sous une couette sur le canapé en regardant pour la centième fois « Mon voisin Totoro »… Nous avons simplement redécouvert le plaisir d’être ensemble.

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P1370973« Week-end pluvieux, week-end heureux » avec des cookies au chocolat et des jolies fleurs

 

 

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Steph PAG dit :

    Très très joli billet ma belle …
    C’est amusant comme le manque des enfants gagne du terrain, une fois cette vie à deux redécouverte, et pourtant douce à vivre…
    Plus d’énergie et de disponibilité quand on les récupère, c’est aussi l’objectif visé.

    De la tendresse pour vous quatre ❤

    1. merci de tes petits mots toujours si doux Stéph ❤ Je pense souvent à toi et te lis toujours avec plaisir…

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