Je n’écris plus trop ici en ce moment, j’ai investi Instagram et j’y suis plus souvent présente qu’ici . Des moments de vie partagés en une photo, c’est parfois plus simple que les mots. J’ai la sensation d’avoir attaqué l’hiver sans transition d’automne.
Et comme une marmotte, j’ai envie d’hiberner quelques mois, de me réveiller au printemps en ayant fait les bons choix dans ma vie professionnelle qui me questionne toujours tant…
Oui, Voilà, j’ai aimé follement mon poste à la PMI et puis depuis quelques mois de moins en moins.
Il y a des jours plein de soleil et d’autres (la plupart du temps) où je viens avec moins d’énergie, où je n’ai plus la même envie, comme si la jolie flamme de mes débuts commençait un peu à vaciller.
Il y a ce que j’aime toujours autant, recevoir les jeunes parents, les écouter me raconter leurs premières heures de vie à trois (ou quatre parfois!). Etre celle qui entend et qui écoute avec plaisir cette nouvelle vie qui arrive et qui inscrit tant de choses et chamboule tout. Leur ressenti, si riche et différent à chaque fois.
Leur démarrage d’allaitement, leur projets de couple, leurs regards au bébé, les pleurs des bébés, des mamans et aussi des papas parfois.
Et puis il y a le reste, le quotidien de la PMI c’est à dire la partie du poste qui ne m’amuse plus du tout, le secretariat médical, la routine, les familles qui râlent, la violence parfois de certaine famille envers nous mais surtout envers leurs enfants, la violence faite aux femmes par les hommes.
Il y a un rôle de guidance parentale immense dans notre métier en PMI et je crois que ce rôle là est un peu lourd à porter pour moi.
Notre puéricultrice avec qui j’adore travailler m’a dit lors de notre entretien annuel avant l’été: « Dans chaque poste il y a toujours un pourcentage du travail que tu apprécies moins, mais tant que le pourcentage positif est en faveur du poste c’est que tu y es à ta place. » Depuis quelques semaines, j’ai l’impression que la balance s’inverse.
Le quotidien me pèse, j’ai envie d’excitation, de challenge, de vivre des choses nouvelles, ailleurs, je crois… Voilà après deux belles années, je ne sais plus si j’ai envie d’être auxiliaire de puériculture en PMI.
La réflexion est en cours, elle était lancée depuis un moment mais elle commence à se préciser, je ne sais pas vraiment où elle va me mener mais c’est le début d’une nouvelle histoire …
Instagram 😉même mood que toi.
Avez vous entamé une seconde reconversion ? ou continué à exercer comme auxiliaire de puériculture mais ailleurs qu’en PMI ?
J’ai 48 ans, je sens que je suis au bout de ma carrière dans les bureaux… 😉 , dans les RH mais je n’y trouve plus l’humain. Je réfléchis activement à une reconversion, et je pense à auxiliaire de puériculture, il me reste au moins 15 ans de carrière et je ne veux pas me tromper… alors votre histoire m’interpelle ! 🙂
Merci de votre réponse, en message privé si vous voulez.
Bonjour Valérie, merci de votre message! Aujourd’hui j’ai trouvé mon équilibre en travaillant à mi temps à la PMi en tant qu’auxiliaire de puériculture et l’autre moitié du temps en tant que Doula, accompagnante à la naissance. En étant ainsi à mon compte la moitié du temps j’organise mon travail, j’ai davantage de liberté et ça me plaît bien! 😊 belle route à vous dans votre parcours professionnel.